Alors que nous faisions une pause sur la route des vacances, un château perché en haut d’un village un peu plus loin attira notre attention. Pris de curiosité, nous avons décidé de quitter l’autoroute.
Nous voilà à Sévérac le Château, une commune de l’Aveyron d’un peu plus de quatre mille habitants avec sa cité médiévale construite au temps du Moyen Âge.
Autrefois fortifiée et accessible par quatre portes avec une herse, il en reste deux aujourd’hui. C’est en passant par la porte du Peyrou que nous entrons au cœur de la cité. Ses rues pavées, ses maisons en pierres et ses tours nous emmènent dans une autre époque le temps d’une visite.
Un arrêt devant la maison des Consuls, datée du XVIIe siècle. Ce bâtiment était l’administration des consuls qui avaient pour mission la bonne organisation de la ville. Restaurée par une association, elle peut être visitée en été.
En passant sous une voûte, nous apercevons le château en partie en ruines. Notre ascension nous offre une vue exceptionnelle sur les collines et les toits de la cité médiévale.
Encore quelques marches et nous arrivons à une première porte fortifiée puis une seconde où se trouve le blason de la famille d’Arpajon. Nous entrons dans l’enceinte de l’ancien château. Édifié vers 1030, il a appartenu à la famille de Séverac puis d’Armagnac et enfin à Louis d’Arpajon. Né en 1590 et décédé en 1679, c’était un Général du Roi Louis XIII qui a effectué sa carrière militaire durant la guerre de Trente Ans en Rhénanie et Franche Comté.
La première partie du château est en ruine, plus de toit ni de fenêtres et nous pouvons apercevoir quelques arcades au rez-de-chaussée. Nous devinons également l’emplacement de l’ancien escalier en forme de fer à cheval inspiré de celui du Château de Fontainebleau. Les parties du château en bon état ou en cours de rénovation peuvent être visitées en été. La chapelle a totalement disparu. La tour de guet est toujours présente et nous ne pouvons nous lasser du panorama.
Déjà une heure que nous flânons et que nous ne prenons plein les yeux mais le temps file et nous devons quitter ce bel endroit. Nous redescendons et nous passons devant la maison de Jeanne, elle date du XVe siècle c’est la plus ancienne maison du département. Elle tient son nom de sa dernière habitante.
Nous quittons la cité par la porte de Latazou puis nous nous arrêtons un court instant à l’office du tourisme. Un accueil sympathique et nous apprenons que de nombreuses activités sont organisées durant la saison estivale, retraçant l’histoire des lieux ou créant une ambiance magique.
C’est un endroit à redécouvrir !

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